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Le bras de fer sportif : Interview de Raphaël Blin et Akhmed Akmurzayev

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Le bras de fer sportif : qu’est-ce que c’est ?

Pour cette nouvelle interview, nous avons décidé de nous plonger dans l’univers des ferristes, afin de comprendre ce qu’est le bras de fer sportif. Ainsi, nous avons interrogé deux des meilleurs ambassadeurs du bras de fer sportif français : Raphaël Blin et Akhmed Akmurzayev, afin qu’ils puissent nous faire découvrir leur discipline et nous donner un maximum d’informations à ce sujet.

Bonjour Raphaël, bonjour Akhmed, j’espère que vous allez bien. Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter et nous expliquer comment vous avez débuté le bras de fer sportif ?

Raphaël : Bonjour à tous. Alors moi, j’ai commencé le bras de fer en 2016. Il y avait un club dans la ville où j’habitais, qui est d’ailleurs mon ancien club. Et un jour, ma mère m’a dit : “viens essayer le bras de fer, il y a une association qui est représentée lors du forum des associations”. Moi au début, je ne voulais pas tester, je ne considérais pas ça comme un sport et honnêtement ça ne m’intéressait pas. Finalement nous y sommes quand même allés, car elle a fortement insisté. Là bas, j’ai rencontré mon ancien coach et il m’a dit “montre moi comment tu fais du bras de fer”. J’ai fait ce qu’on fait de manière classique et il m’a expliqué que ce n’était pas ça du tout. Du coup, il m’a montré le mouvement, je l’ai vite assimilé et il m’a proposé de passer au club voir un entraînement, voir comment ça se passe, etc. J’y suis allé ! Au départ, je ne m’y rendais qu’une fois par semaine, car je n’avais jamais fait de musculation avant, donc il fallait y aller molo. Au final, au bout de deux/trois mois, ce n’était plus un rythme suffisant, car je voulais continuer à persévérer dans le bras de fer qui était vraiment le sport que j’aimais le plus. J’ai donc commencé à y aller trois fois par semaine. Et voilà grosso modo pourquoi j’en suis là.

Aujourd’hui, je suis référent Ile-de-France pour le bras de fer sportif, responsable national de l’arbitrage, capitaine de l’équipe de France, arbitre international et athlète de l’équipe de France.

Au niveau de mon palmarès, j’ai été vice-champion de France en 2021, j’ai gagné ma vendetta France-Luxembourg l’année dernière et je reviens de Belgique où j’ai gagné mes deux vendettas France-Belgique.

Qu’est-ce qu’une vendetta ?

Raphaël : Il y a deux types de compétitions : les compétitions “classiques” et les vendettas. Une vendetta, c’est un peu comme un combat de boxe. Tu sais qui tu vas affronter, tu vas te préparer spécialement à combattre cette personne-là. Le jour J tu l’affronte sur plusieurs manches et c’est celui qui gagne le plus de manches qui remportent la vendetta.

D’accord donc tu fais des analyses vidéos de tes adversaires pour te préparer, etc ?

Oui, tu vas regarder comment ton adversaire tire pour adapter ton style, savoir comment tu peux l’attaquer et ensuite enchaîner. Si jamais lors du premier round ta technique ne passe pas alors forcément, tu tentes autre chose.

Akhmed : Comme c’est sur plusieurs manches, ça laisse l’opportunité d’essayer plusieurs techniques sur un même adversaire. Ce n’est pas forcément le cas sur des compétitions classiques. Les vendettas, pour traduire cela rapidement, c’est des duels en réalité. Duels en un contre un avec un adversaire prédéfini pour lequel on se prépare et comme l’a dit Raphaël, c’est pareil que dans la boxe professionnelle.

Pour répondre à ta question initiale et me présenter, il faut savoir qu’à la base, je suis Judoka. Mon parcours au judo a été lié à celui au bras de fer car je me suis blessé en partant au ski et je ne pouvais plus pratiquer le judo. J’avais un poignet qui était un peu HS. J’ai donc commencé à faire de la musculation en attendant. J’ai toujours aimé le bras de fer “loisir” on va dire, avec les amis, et j’avais la capacité de soulever lourd avec les biceps. J’avais le cliché du mec biceps forts équivaut à fort au bras de fer, ce qui, par la suite tu vas le comprendre, n’est pas une réalité. De fil en aiguille, je me suis retrouvé dans le club où s’entraîne Raphaël. C’est là que je suis venu la première fois pour m’entraîner. Je faisais déjà 30 à 40 kilos de plus que Raphaël, ce qui ne l’a pas empêché, alors qu’il était complètement débutant, de me battre au bras de fer. Je pense que c’est justement parce que je me suis fait battre par des personnes censées être normalement plus faibles que moi que j’ai accroché à ce sport. Il faut savoir que je suis quelqu’un de très compétiteur et je n’aime pas perdre. Du coup, j’ai commencé à m’entraîner et je suis resté comme j’aime le dire, dans la “secte” du bras de fer en France (rires).

Actuellement, je travaille à la fédération où je suis responsable communication et administration. Je fais aussi du bénévolat comme Raphaël et j’essaye d’être un bon athlète dans cette discipline pour avoir une certaine légitimité.

Merci à vous deux pour cette présentation ! 

Vous nous avez dit qu’il y avait deux types de compétitions : les vendettas et un autre type de compétition. Est-ce que lors de ces vendettas le combat se termine au meilleur des deux manches ?

Raphaël : En fait ça dépend de l’organisateur. Généralement, c’est en trois manches avec deux manches gagnantes. Parfois, nous faisons un troisième combat pour l’honneur. Mais globalement, on essaye d’écourter un maximum, car plus on organise d’événements, plus il y a de monde. Et plus il y a de monde, plus ça prend du temps. Faire la dernière manche (bonus) dépend de comment la compétition se déroule.

Akhmed : Cela dépend des organisateurs et des ligues. C’est comme dans les sports de combat. Tu as des organisations ou le round dure 5mn d’autre 3mn avec 10, 12 round, etc.

C’est très clair, merci pour ces informations. Je suppose que le second type de compétition est sous format tournoi ? Vous battez votre adversaire et vous passez au prochain tour ?

Akhmed : Oui exactement, jusqu’à arriver en finale !

Combien y a-t -il de participants en général et combien de manches faut-il passer avant d’arriver en finale ?

Akhmed : Cela dépend du nombre d’athlètes présents dans la catégorie, dans la compétition, etc. Par exemple dans ma catégorie, aux championnats du monde il peut y avoir 20/25 personnes et pour arriver en finale, en général, il faut faire 5 ou 6 manches.

De ce que j’ai compris, la compétition peut se dérouler bras droit, bras gauche ou les deux. C’est bien ça ?

Akhmed : Oui, c’est ça ! En fait au bras de fer, on pourrait même dire “les championnats” au lieu de dire “le championnat”, car il y a le bras gauche et le bras droit. Une personne peut être championne des deux, d’autre championne que d’un bras. Cela dépend de son niveau sur les deux bras. Certains sont équilibrés, d’autre non et ensuite, il y a certaines personnes qui dès la naissance ont eu un bras non-valide, qui ont eu une blessure au cours de leur vie et ne sont pas à 100% de leurs capacités. Du coup il arrive que la personne, comme on le dit dans le jargon du bras de fer, ne tire qu’avec un seul bras.

Il arrive régulièrement qu’une personne soit très forte sur ses deux bras et remporte sa compétition bras gauche et bras droit ? Ou en général, il y a quand même un décalage ?

Akhmed : Effectivement, je pense que Raphaël sera d’accord avec moi, c’est très courant que le champion bras gauche soit le champion bras droit. En général, de ce que j’ai vu, les gens sont souvent assez équilibrés. Après, c’est vrai que plus le niveau monte et moins c’est le cas ! Mais les gens sont globalement assez équilibrés.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment fonctionne un combat de bras de fer ?

Raphaël : Alors il y a un cahier des charges à respecter pour qu’un combat se passe dans les meilleures conditions. Déjà, tu ne peux pas faire un combat de bras de fer si tu n’as pas une table de bras de fer homologuée. C’est-à-dire que tu as des pads sur lesquels tu poses ton coude et cette surface-là, tu peux l’utiliser un maximum. Tu n’as juste pas le droit de décoller le coude ou de le sortir du pad. Si tu fais ça, tu as une faute et au bout de deux fautes tu perds le combat. Ces pads là sont légèrement surélevés. Ensuite tu as les “win pads”, les “coussins de la victoire”, pour lesquels à partir du moment où le poignet de ton adversaire touche le pad ou se retrouve sous la hauteur du pad, il est considéré comme perdant. Enfin, il y a une poignée avec laquelle tu dois te tenir pour l’aspect sécurité et éviter de te retrouver totalement perpendiculaire à la table voire de te déboiter quelque chose.

Ensuite, pour qu’un combat se déroule dans de bonnes conditions, il faut deux arbitres : un arbitre principal et un arbitre second. L’arbitre principal va veiller à ce que le départ se passe de la manière la plus fair-play possible, donc il faut toujours avoir les épaules parallèles à la table, garder le poignet droit (pas cassé) et qu’on puisse voir le kento, l’articulation du haut du pouce. Quand toutes ces conditions sont réunies, l’arbitre principal va donner le départ qui est un “ready go”. Une fois l’ordre donné, tu es libre de faire ce que tu veux, donc flexion du poignet, tirage dos, te pencher avec ton poids de corps, etc. C’est des techniques classiques donc tu dois les faire, mais au moment du départ, tu dois être immobile pour que ce soit vraiment fair-play et ensuite l’objectif va être d’être explosif et de prendre le plus rapidement possible l’avantage sur la main de ton adversaire.

Pour dominer ton adversaire, tu peux jouer sur quels aspects ? Les doigts ? Le dos ?

Akhmed : En fait, beaucoup pensent que tout vient de la force des bras, sous-entendu des biceps. Mais il faut savoir que le biceps est un muscle secondaire au bras de fer. En réalité, et c’est logique pour ceux qui ont fait des sports de combat, tout part du grip, ce qu’au judo nous appelons le kumikata. S’il y a un maillon faible, c’est généralement la main, les doigts. Pour pouvoir appliquer la totalité de la force que tu as, il faut que cette force, tu puisses la transférer via les doigts. Si tes doigts ne tiennent pas, tu ne pourras pas “imposer” cette force à ton adversaire. Donc le plus important au bras de fer c’est le grip, c’est la main, les doigts dans la flexion, la pronation, la supination, l’abduction, etc. Et ça, c’est la clé. C’est celui qui est le plus fort dans ce domaine-là et qui morphologiquement domine au niveau des mains qui va imposer son style à l’adversaire et l’adversaire sera automatiquement en position défensive. Il ne pourra plus être dominant ! Et à partir de là, bien sûr, il faut que le reste suive. Donc un brachio-radial développé est très important notamment lors des techniques de tirage. L’importance également de l’épaule. En effet, l’épaule et les pectoraux permettent de garder une stabilité latérale et de faire un mouvement qu’on appelle de poussée latérale. Il faut vraiment renforcer son épaule, la coiffe des rotateurs, etc. À partir de là, on peut dire que le dos et les biceps entrent en jeu, surtout lors de la mise en place de certaines techniques comme celle qu’on appelle l’intérieur et au travers de laquelle on entre de manière plus “bourrin” dans la main de l’adversaire et là, c’est souvent celui qui a la force brut la plus importante qui gagne.

Quand vous vous entraînez, je suppose que vous faites des combats en sparring, mais est-ce que vous travaillez également en musculation et, si oui, sous quel format ?

Akhmed : On met l’accent sur la main, sur les avants bras, etc. Mais ça n’empêche pas qu’on entraîne le reste. Il faut également travailler ses muscles antagonistes, etc. C’est très important d’avoir un entraînement complet. On met tout de même l’accent sur du spécifique, donc sur la main, sur tous les axes. Donc oui en plus du sparring et de l’entraînement sur la table, on travaille en musculation et on soulève des charges. Comme dans la musculation classique on fait des exercices de base comme du soulevé de terre, du développé couché, du développé militaire, etc. On va également pouvoir faire des exercices avec des charges libres et des poulies et on va travailler des flexions, des tirages, on peut travailler le rising à l’aide d’une ceinture de judo, etc. Donc, on fait les deux, c’est-à-dire du musculaire en soulevant des charges (libres et poulies) et on travaille en sparring sur la table.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui désire démarrer le bras de fer sportif ?

Raphaël : En fait, si tu veux débuter au bras de fer sportif, le meilleur conseil qu’on puisse donner, c’est de s’inscrire dans un club, car dans un club, tu auras tous les pratiquants qui pourront te donner des conseils, t’encadrer et t’aider à progresser dans ce sport. Comme c’est un sport qui est assez “petit”, il y a relativement peu de clubs en France. Il y en a une trentaine plutôt bien répartis sur le territoire. Donc s’inscrire dans un club et ne pas hésiter à se renseigner via les réseaux sociaux, voir tout ce qui est fait. Par exemple suivre la chaîne YouTube d’Akhmed qui montre des compétitions, des types d’entraînement, des interview avec des grands champions. Ça permet de recueillir des informations à droite à gauche et pouvoir aussi se forger sa propre opinion du sport et/ou si la personne a déjà un passé de sportif, de pouvoir éventuellement adapter ses entraînements avec ces conseils. Donc la meilleure solution, c’est d’aller en club pour pratiquer, recevoir des conseils et également se renseigner sur les réseaux sociaux pour se forger une opinion, un mindset sur le bras de fer et avoir plus d’information tout simplement.

Akhmed : En tant que salarié de la fédération, je peux aussi ajouter qu’il ne faut pas hésiter à aller sur le site de la fédération www.ffforce.fr, car sur ce site vous avez toutes les informations nécessaires pour se renseigner sur le bras de fer. Vous avez également les lieux des différents clubs. Et ne pas hésiter, même si c’est loin, d’aller au moins une fois par mois, se renseigner, se faire des potes, apprendre sur la discipline auprès des pratiquants. Sinon il y a un numéro de téléphone, un mail, n’hésitez pas à poser des questions, même pour des renseignements. Par exemple plein de gens sont motivés à créer une association, c’est arrivé il n’y a pas longtemps qu’un groupe de potes veuille monter une activité. Et bien dans ces situations, on donne des conseils, il ne faut pas hésiter à appeler !

Vous disiez qu’on peut y aller une fois par mois au démarrage, etc. Lorsque tu veux devenir performant dans ce sport, quel est pour vous le minimum d’entraînement en club à réaliser par semaine ?

Akhmed : Le consensus, c’est de dire qu’au début, il faut faire un maximum de compétitions, ne pas hésiter à faire une compétition par mois, car c’est pendant les compétitions qu’on apprend le mieux. En ce qui concerne l’entraînement, au minimum une fois par semaine, en fonction de comment on travaille, voire plusieurs fois par semaine pour travailler ses mouvements sur la table. Personnellement, si intensité basse, je suis même pour que les personnes travaillent tous les jours sur leurs mouvements comme un danseur travaillerait sa chorégraphie ou comme un judoka ferait ce qu’on appelle le kata. Le fait de répéter le mouvement est très important pour le débutant. Les compétitions aussi comme je le disais. Il peut faire des compétitions une fois par mois. On a la chance aujourd’hui en France d’avoir un tournoi régional par mois au minimum. Si la personne peut se déplacer, je l’invite à le faire. La personne va ainsi s’améliorer dans cette discipline, elle va rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles régions, on a quand même beaucoup de belles régions en France donc pourquoi pas lier l’utile à l’agréable ?

Finalement, la technique est le point le plus important en bras de fer sportif, plus que la force brute de ce que je comprends. Akhmed quand tu parlais de répétitions, etc en réalité est-ce que l’objectif est d’entraîner des schémas moteurs, afin qu’en compétition vous puissiez mettre en place des mécanismes réflexes et que ce soit plus de l’ordre de l’instinctif ?

Raphaël : C’est ça ! Pour répondre à ta première question, si tu n’es pas fort, tu ne pourras pas appliquer la technique. Il faut quand même avoir de la force pour l’appliquer, car on travaille sur des axes spécifiques comme l’a dit Akhmed, la pronation, l’adduction et si tu n’es pas fort sur ces mouvements-là, tu ne pourras pas les appliquer lors d’un combat. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui si tu prends quelqu’un qui a la technique avec un minimum de force et un second qui fait purement de la force. Celui qui a la technique pourra potentiellement s’en sortir. Finalement, ce qu’il faut retenir, c’est que tu ne pourras pas appliquer la technique sans la force. C’est vraiment un mélange des deux qu’il faut réussir à combiner pour optimiser un maximum son mouvement et pouvoir prendre l’avantage le plus rapidement possible sur son adversaire et l’emmener au pad de la manière la plus optimale, en essayant de faire le moins de trajet possible sur la table. Parce qu’après il y a toutes les techniques qui entrent en jeu, il y en a qui seront plus rapides que d’autres en fonction du style de chacun.

Pour ta deuxième remarque concernant les répétitions. Effectivement, l’objectif, c’est clairement d’avoir le mouvement parfait, car quelqu’un qui maîtrise un mouvement à la perfection pourra plus s’en sortir que quelqu’un qui ne l’a entraîné que quelques fois. Il y a la fameuse citation de Bruce Lee qui dit “Je crains la personne qui a entraîné un coup mille fois plutôt que la personne qui a entraîné 1000 coups une fois”. Forcément, plus ta technique va être parfaite, plus tu seras fort avec cette technique-là et plus tu pourras battre tes adversaires.

Akhmed : Pour compléter ce que Raphaël a dit, je vais vous donner un exemple pratique pour que vous puissiez comprendre au mieux. Quelqu’un qui est plus technique et plus rapide et qui a bien travaillé son mouvement, l’a beaucoup répété, au départ, lorsque le go sera donné, il sera déjà de son côté de la table et il aura raccourci ses leviers. À partir de ce moment-là où il a raccourci ses leviers, le bras de fer restant de l’anatomie et de la mécanique, l’adversaire, même plus fort que lui, devra être beaucoup plus fort que lui pour le sortir de là. Donc s’il y a deux personnes égales en force qui combattent, c’est l’athlète le plus technique et le plus rapide qui l’emporte. Bien sûr, si la personne est très rapide, mais que la force est absente et que l’autre est plus fort que lui d’une tête, à ce moment, il va se faire arrêter et se faire emmener de l’autre côté de la table. Donc, comme dans tous les sports, il faut être complet.

J’ai souvent remarqué que les personnes fortes, naturellement, sont moins techniques que les personnes faibles naturellement. Donc quelqu’un d’intelligent va renforcer son point faible.

Est-ce que vous avez un dernier mot pour la fin ?

Raphaël : Oubliez tous les clichés qu’il y a sur le bras de fer et faites du bras de fer sportif. Il y a plus de style, plus de sécurité. Et n’hésitez pas à vous renseigner un maximum sur la discipline que ce soit à travers de la chaîne YouTube d’Akhmed : BRAS DE FER SPORTIF, sur Tik Tok avec Arbitre.Brasdefer qui est mon compte et bien sûr auprès de la fédération, car c’est quand même grâce à elle que le bras de fer est reconnu aujourd’hui et qu’elle nous permet de voyager à l’étranger, de représenter la France dans des compétitions prestigieuses (championnats du monde, championnats d’Europe ou les vendettas entre les pays). Donc bien s’informer sur cette discipline, ne pas avoir peur de la pratiquer et de se lancer dans ce sport qui peut paraître effrayant, car on n’a pas envie de se blesser, mais qui, lorsqu’il est bien fait, ne présente aucun risque.

Akhmed : Et surtout n’oubliez pas que le travail et la détermination payent : force et honneur !

Merci à vous deux.

Interview réalisée pour Lucas Dour, Co-Fondateur de Disciplean.

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